17 et18 Mai NOVE COLLI (Italie ) 202km

Blessée, Chantal Haton n’a pu participer avec moi à cette course qui s’avère ètre l’une des plus dures que j’ai déja été amené à courir.

Après une visite du musée de la marine de Cézénatico, et la bénédiction du prêtre de la ville nous sommes partis à 91 coureurs sur les pentes d’entrainements réguliers du défunt Marco Pantini( qui nous le découvriront par la suite seront très ardues).

Vingt km à parcourir tous ensemble, puis les fauves sont lachés dans la campagne;9 cols et 182km nous séparent encore de l’arrivée . Pour ma part,je partirai assz vite , ayant fait de ctte course un objectif premier.

Le parcours est très agréable, mème s’il fait relativement lourd… Le temps l’est également. Les cols se succèdent: le premier temps éliminatoire passe bien pour moi , ainsi que le suivant.Les nombreuses vierges sur le bord de la route doivent veiller sur nous.

Le %des côtes est énorme : par moment il est de 14à 18%! Mais ça roule toujours pour moi .Mon fils Tristan, qui pour la première fois me suit sur un ultra, m’encourage et m’épaule.

La nuit tombera vite et le nombre des abondons ou passages hors délai commenceront a se succéder. Le premier dont je serai témoin sera celui de Jean Jacques Moros au 116ème km. IL partait pourtant favori car c’est un grand bonhomme de la course a pied ! IL m’encouragera avec Tristan , eet je repars du ravitaillement après une soupe et un bon massage.

Il fait de plus en plus lourd , et la première giboulée orageuse arrive. L’organisation est au petit soin avec ses coureurs : on ne manque de rien et les fraises qui nous sont offertes au ravitaillement sont très bonnes.

je descends le 8ème cols : ça va toujours. A ce moment là, Mario m’apprend qu’il n’y a que 9 cols. Je ne sais pas^pourquoi, j’étais persuadé que l’épreuve en comptait 10, un de moins que je croyais.

Au 160ème km ,l’euphorie commence à retomber : des douleurs se font sentir, on continue… Au 180ème et dernier col ( un des plus durs) , les jambes coincent carrément. J’ai l’impression d’avoir deux morceaux de bois a la place. Je sais que j’irai au bout d’une façon ou d’une autre…

La descente vers l’arrivée : 20kms et les vélos partis , eux, le matin a 6h30 , commencent à me dépasser… arrivent.Car c’est l’une des plus grosses cyclotouristes d’Italie : quelques 11000 vélos ont pris le départ de cette rude épreuve. Encouragements et félicitations pleuvent:ça fait chaud au coeur: je viens d’ètre pratiquement tout seul pendant 19heures ! alors je prends!

Je me suis fait rejoindre par deux italiens que j’avais passés dans la nuit,et les giboulées sont d’une rare violence, mais je suis heureux: jetiens ma réussite! Une pensée pour les miens qui m’ont épaulés de France pendant tout ce périple, et je franchis la ligne d’arrivée. Sous les applaudissements de milliers de gens, je passe cette ligne tant convoiée en 8ème position et premier Français. Seuls, 29coureurs sur les 91 auront cette chance avec moi…

Bilan : 25h58′, Fatigué, mais tellement Heureux

Récit de cette épreuve HERVE GOMES

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