Calendrier des courses de la Marne
Dimanche 2 avril 2023
Marathon de PARIS 42.195km 51100 arrivants
8703ème | Alexandre LAIGLE | 3h26’40 » |
15440 | Victorine MOREAU | 3h42’28 » |
19707 | Marie-Christine HUCHARD | 3h47’34 » |
21841 | Adrien DUHAMEL | 3h55’02 » |
21848 | Jean-Louis FOSSIER | 3h55’03 » |
22400 | Cédric DEMANGE | 3h55’58 » |
23346 | Renan LADRY | 3h57’31 » |
41918 | Yvan LABRUYERE | 4h41’54 » |
Bravo aux marathoniens néophytes ou confirmés
Dimanche 2 avril 2023
Semi marathon de NAMUR (Belgique) 21.1 km 2655 arrivants
1200ème | Sébastien JOUNENT | 1h54’02 » |
Retour du semi marathon de Namur. Une super course et une très belle ambiance. Course très roulante le long de la Meuse. Arrivée dans le chaudron déchaine sur tapis rouge (très marrant) . Les belges savent mettre l’ambiance.
Chrono satisfaisant avec un gain de 2′ sur le record personnel…..on s’approche des 5’20 » .. Conditions de course difficile avec un gros vent de face et de la pluie à 4° pendant 2h. SEBASTIEN
Dimanche 2 avril 2023
Trail des 2 amants PITRES (27) 25km 820m+ 357 arrivants
183ème | Romane DUBOS | 2h59’14 » |
Très contente de mon trail ce dimanche, je n’avais jamais fait 25km en une seule course et jamais plus de 450m+ (et là 820m+ dans les jambes). Un super ressenti même si vraiment pas facile dans les montées à pic !…..je rattrapais mon temps dans les décentes….ahahah ! ROMANE
Dimanche 9 avril 2023
Trail du plateau de ROCROI (08) 20km 700m+ 228 arrivants
86ème | Claude AUBRY | 2h13’11 » | 1er M7M |
140 | Hervé GOMES | 2h26’34 » | 2ème M6M |
171 | Shirley DAVID | 2h34’28 » |
Lundi 9 avril 2023
La foulée Asfeldoise ASFELD (08) 10km 249 arrivants
73ème | Laurent GAMELIN | 47’38 » |
197 | Virginie GAMELIN | 1h02’00 » |
Samedi 15 avril 2023
Semi marathon du lac d’ANNECY (74) 21.1 km 3782 arrivants
625ème | Adrien SCHAEFER | 1h38’23 » |
Samedi 15 avril 2023
Trail les Vosgisrunners NIEDERBRONN les BAINS (67)
UTDS 107km 3900m+ 39 partants
16ème | Cyril BOULIGAND | 14h38’29 » |
L’intégrale des fous ! (débrief ½)
Course : UTDS samedi 6h 107km + GDV dimanche 8h 43km = 150km !!!
Le contexte : A la sortie d’un Ecotrail de Paris qui s’est très bien passé (80km sans trop de bobos à l’arrivée), je me dis qu’un autre trail serait pas mal. C’est alors que je tombe par hasard sur la publication d’un traileur, blessé, qui revend moitié prix un dossard pour cette épreuve. Mais faut-il encore que les étoiles s’alignent comme il faut : trouver un covoiturage le vendredi (la petite famille ne peut partir que le samedi), un logement dans le village départ et avoir mes congés acceptés…surprise, tout se valide rapidement, le signe du destin ?
Départ- samedi 6h du matin avec le 80km : Nuit plutôt reposante et réveil facile. Après un bon petit déjeuner (café, pain, avocat, jambon, œuf…je profite car en ultra, on ne va pas taper fort dans le cardio ), je me prépare et rejoins tranquillement le départ. Je suis surpris de ne pas avoir plus de pression que ça mais en même temps, c’est un trail « à la carte » dans ma tête : une boucle de 80km (retour au gymnase à ce moment et arrivée pour la majorité qui fait le 80km) et si je peux, je repars pour la seconde petite boucle de 27km, aucune pression, aucun objectif de temps. (et spoil, pour le lendemain, ça sera pareil, je pars si je le sens, pas d’obligation ).
Les 80 premiers km, ça passe, oui ça passe !
Au début, j’écoute mes jambes à 80% et ma tête à 20% (à la fin, ça sera l’inverse ^^). J’ai envie d’avancer mais je ne me sens pas appuyer très fort, je cours, what else ? A chaque ravito, j’y vais tranquille avec presque la même routine : remplissage des gourdes, petit verre de coca, saucisses et fromages, soupe au vermicelles (quand dispo)…et je repars pépère ! 2 petits stress dans la course. Le plus gros, autour du km50, dans une descente une douleur au genou commence à se faire ressentir , même douleur que lors de mon abandon à la MaxiRace (km70, 2 ans plus tôt). Là je stress un peu mais heureusement, cette douleur n’est plus perceptible une dizaine de km plus loin, ouf ! Le second fut au moment où je me suis pris une bonne bûche en plein tibia, grosse douleur mais heureusement sans conséquence pour repartir, re-ouf !
Niveau technique, le terrain est très varié : montée et descente tranquille sur des chemins mais aussi bons raidards qui font mal (pire en descente avec les racines et pierres). Mais je suis parti cette fois avec les bâtons, donc je n’hésite pas à les utiliser dès que je sens que ça devient trop raide ou que ça tape trop en descente. Petite pensée à Pierre du jog, à qui j’ai pensé plusieurs fois quand il s’agissait de les utiliser (tes conseils ont servi ^^).
Niveau paysage : je kiffe un max , on a en plus de la chance avec le temps, couvert mais pas humide ! Au milieu de cette boucle, je ne sais pas combien de château en ruine j’ai croisé dans la forêt, je ne me suis pas ennuyé en tout cas.
Au fil des km, les jambes s’alourdissent mais je garde un rythme correct. Je double, me fait doubler et ça continue encore et encore. Entre ceux qui montent plus vite et ceux qui descendes à fond, on croise toujours les mêmes ! Je dirais que je suis en chasse patate : pas des descentes de folies, mais je n’hésite pas me laisser aller et pas des montées à me péter les ischios mais je trottine régulièrement ou j’appuie quand même sur les bâtons.
Ravito du km70 : mes femmes sont arrivées
et ça fait un bien fou ! Il n’y a pas à dire, avoir le soutien de sa femme et ces filles sur une course, ça change tout (à la limite du dopage ). A partir de maintenant, je les croiserai presque tous les 10km jusqu’à l’arrivée, topissime !!!
Voilà le fameux km80, l’arrivée de l’autre course. Je prends mon temps, je profite de mes femmes et mange quelques pâtes à la bolognaise. Vais-je repartir ? La question ne se pose même pas vu mon état de forme (fatigué mais pas dans la douleur).
Les 27 derniers km, presque seul au monde !
Nous ne sommes qu’une trentaine à repartir donc vous vous doutez qu’on ne va pas être serré. Un coureur me double avant le ravito du km90 et j’en double un autre après le ravito, pour le reste, on est chacun dans notre monde et les écarts se creusent rapidement (dans les 2 sens). Je fais très attention aux panneaux car à plusieurs reprises, j’ai failli me tromper de chemin. J’ai beau dire que « ça va », le manque de lucidité commence à se faire ressentir et je commence à avoir du mal à m’alimenter. Le pire moment, le km101 !!!! Bon, là je commence à avoir vraiment mal aux jambes mais c’est surtout mon erreur d+ qui me fait mal au moral. Alors que je pensais avoir passé la dernière montée, km100 je suis tout fou en faux-plat descendant en checkant (comme assez régulièrement) mes différentes douleurs. Et alors que je pensais rejoindre le dernier ravito, me voilà en face du dernier mur. Une putain de montée où on se prend un bon 200m de d+…ça fait mal !!! A posteriori, je pense surtout à la tête mais les jambes n’y étaient plus non plus. Bref, je passe ce gros moment de difficulté qui me fait quand même revenir sur le coureur qui m’a doublé 10km plus tôt, il repartira du ravito avant moi. J’arrive au ravito et je décide de profiter une dernière fois de ma petite famille en prenant une bonne soupe.
Voilà km108 sur ma montre, je passe la ligne d’arrivée après presque 14h40 d’effort !!! Youpi, 1er 100km et fait avec panache (même si je suis rincé à la fin).
Donc arrivé vers 20h40, après une bonne douche et un petit massage d’un kiné sur place, je me pose enfin pour profiter de la région : flamenkuche et bière , sans penser au lendemain ! Retour à l’appart avec une nuit en famille (4 dans un petit studio). Je mets mon réveil et ne me disant que je verrai demain matin si je repars…ou pas car à l’instant t, je ne suis vraiment pas sûr (je ressens tous les muscles de mes jambes + quelques muscles du haut à cause des bâtons).
La suite dans le prochain épisode… CYRIL
Dimanche 16 avril 2023
Trail les Vosgisrunners NIEDERBRONN les BAINS (67)
Le grand défi des vosges 43km 1500m+ 318 arrivants
191ème | Cyril BOULIGAND | 5h21’08 » |
L’intégrale des fous ! (débrief 2/2)
Dimanche 16/04 : départ GTV (43km) à 8h ?!?
Après une nuit difficile nerveusement (environ 3h de sommeil d’après ma montre) et musculairement, j’arrive difficilement à me lever. Il est 6h30, je marche comme Robocop, mais je me laisse une chance. Encore un bon petit déj comme la veille, je m’habille et je pars pour la ligne de départ. Emeline me propose de m’amener (2,5km de marche pour arriver à la ligne) mais je refuse, si je ne peux pas y aller, pourquoi prendre le départ ? Bref, je décolle tranquillement (pas de sac à déposer ce matin, donc arrivée prévue au dernier moment). Une fois sur la ligne, à quelques minutes du départ, je croise quelques fous comme moi qui étaient aussi présents la veille sur le 107 ou 80 km, ça fait du bien de voir qu’on est tous dans le même état.
8h, départ, il faut huiler les articulations !
C’est parti, après une longue montée en marchant dans le groupe, je commence à sentir les jambes qui se déverrouillent un peu et à m’habituer aux courbatures. Une fois arrivée sur les hauteurs, je me surprends même à dérouler un peu les jambes et fausser compagnie à un camarade de la veille, il est plus cuit que moi. Autour du 10ème km, je rattrape un autre compagnon qui avait fini 20min devant moi et je continue mon bonhomme de chemin, km après km.
Je croise la petite famille au ravito du 16ème km, ça fait oublier un peu la douleur. A ce moment, tout va bien et je repars gaiement.
Km 20 à 32 : le mur !
Enfin, les murs plutôt, j’ai beau aller pas trop mal, je souffre un peu en silence quand même mais cette portion va ma détruire. Montées et descentes raides et techniques se succèdent, je laisse d’ailleurs passer pas mal de gaillards plus frais que moi qui peuvent se permettre d’envoyer un peu plus. Perso, je ferai les descentes au ralenti. Là je suis dans l’inconfort, voir dans l’incertitude d’arriver car ces portions raides commencent à faire grincer les articulations d’une cheville, aïe !
Je recroise Emeline et les filles autour du 32ème km, je suis beaucoup moins confiant sur les timings mais bon, il ne reste plus qu’une dizaine de km, donc je sais que j’arriverai au bout !
La chance sourit aux…traileurs du dimanche ! Oui car les 10 derniers kms vont être beaucoup plus cool , ça monte et ça descend encore mais ça ne sera plus aussi raide et technique que plus tôt. Je prends même du plaisir sur ces dernières portions, plaisir qui se ressent dans la foulée car je remonte sur certains qui se sont cramés plus tôt. J’encourage, je discute, je motive, bref je m’amuse !
Km 43, arrivée !
Yes, j’y suis arrivé, 150km dans le weekend pour un peu moins de 19h de course, c’est terminé ! Comme la veille, je passe la ligne avec mes filles, what else ?
Maintenant place au repos, enfin relatif car il faut assurer un minimum le lendemain pour une rando/visite de châteaux (trop d’escaliers ! ), mais c’est aussi ça le jeu, profiter et profiter en famille.
1ère expérience validée d’un ultra de plus de 100km et en voyant comment j’ai kiffé, je suis sûr que ça ne sera pas la dernière !
Dimanche 16 avril 2023
10km de ROTTERDAM (PB) 10km 14283 arrivants
2039ème | Anne-Cécile COLIN | 55’09 » |
3749 | Anne-Sophie THIERRY | 59″09 » |
Dimanche 16 avril 2023
Trail du pays d’Argonne STE MENEHOULD 45km 860m+ 78 arrivants hommes
22ème | Sébastien REGNAUT | 4h33’54 » | |
29 | Guy GESCHWINDENHAMMER | 4h43’52 » | 2ème M3M |
64 | Claude AUBRY | 5h46’26 » | 1er M7M |
26km 475m+ 221 arrivants hommes
36ème | Arnaud REYBOIS | 2h52’59 » |
148 | François PROCUREUR | 2h28’44 » |
168 | Jonathan MOREAU | 3h12’46 » |
194 | Eric DUCHENE | 3h20’39 » |
26km 475m+ 59 arrivantes femmes
14ème | Victorine MOREAU | 2h52’59 » |
12km 115m+ 147 arrivants hommes
34ème | Quentin SEGAUT | 1h06’39 » |
Une petite erreur sur mon temps, (dommage d’ailleurs) trail du pays d’Argonne, le principal c’est de participer.
Bravo pour le site et les renseignements qui s’y trouvent.